Jeudi 22 septembre se tenait à Paris la première convention thématique de la campagne présidentielle en vue d’enrichir le futur projet de Marine Le Pen. Organisée conjointement par les collectifs Marianne et Racine, cette première convention portait sur l’Ecole et l’Enseignement supérieur. Parmi les très nombreuses idées et propositions évoquées au cours des différentes tables rondes, 3 ont fait l’objet d’une reprise particulière par Marine Le Pen.
Les trois propositions ci-dessous ne constituent évidemment pas à elles seules l’ensemble du projet de redressement de l’Ecole et de l’Enseignement supérieur que portera Marine Le Pen.
Elles forment en revanche une série de mesures cohérentes, à chaque grande étape du parcours scolaire, pour relancer l’ascenseur social et redonner toutes leurs chances de réussite aux élèves et étudiants français.
• 50% du temps d’enseignement consacré au français à l’école primaire :
La maîtrise de la langue est une absolue nécessité pour suivre et progresser à l’école, tisser du lien social, s’épanouir professionnellement et, le cas échéant, s’assimiler pleinement à la Nation française. Savoir lire, écrire et parler compte parmi les fondamentaux que l’Ecole doit transmettre à tout prix dès les premières années de la scolarité afin d’éviter de graves difficultés voire un décrochage des élèves par la suite. Réorienter massivement les heures de classe au primaire vers le français, à hauteur de 50%, est donc une mesure essentielle qu’il convient également d’associer à des méthodes d’enseignement classiques qui ont fait leurs preuves.
• Fin du collège unique et création de voies d’excellence professionnelles :
La fin du collège unique permettra d’offrir un avenir et de vraies perspectives de vie à des élèves qui n’ont pas tous vocation à poursuivre jusqu’au lycée des études générales. Il faut donc cesser de considérer la voie professionnelle comme une voie de garage mais bien au contraire comme une voie d’excellence, à même d’assurer une formation de qualité à des milliers d’élèves. La fin du collège unique permettra ainsi, par exemple, l’apprentissage dès 14 ans.
• Sélection à l’Université et amélioration de l’orientation :
Aujourd’hui, la seule sélection qui prévaut à l’Université est celle de l’échec. C’est en effet l’abandon des étudiants, année après année en cours de licence, qui permet l’écrémage de certaines filières, laissant les étudiants décrocheurs sans qualification réellement valorisable sur le marché du travail ou les contraignant à
une réorientation radicale ; dans tous les cas, ce sont de précieuses années qui auront été gâchées. La sélection avant l’entrée à l’Université, associée à une revalorisation nécessaire du baccalauréat, est donc le moyen le plus sûr pour assurer une orientation efficace des étudiants, en plus de remettre la méritocratie et l’excellence au cœur du système universitaire français.